#Auteur: Etienne¤ LEHMANN1
#Qualités: Professeur de Sciences Economiques
#Qualités: Université Panthéon Assas
#Qualités: CRED (TEPP)
Lâimpôt sur les sociétés fait partie des instruments permettant de taxer les revenus du capital, nécessaires pour capter des différences de capacités contributives telles que les différences de patrimoine (V. § 11), de propension à épargner (V. § 12) ou de capacités à réaliser des placements rentables (V. § 13). Néanmoins, les contribuables en dernier ressort de lâimpôt sur les sociétés sont les actionnaires qui sont également taxés en France par le prélèvement forfaitaire unique (V. § 16). Ce dernier a lâavantage sur lâimpôt sur les sociétés dâêtre moins nocif pour attirer les investissements étrangers (V. § 17) et de ne pas décourager le réinvestissement des bénéfices dans les sociétés (V. § 20). Néanmoins, une imposition minimale des sociétés à la source demeure indispensable pour sécuriser une base fiscale qui sinon échapperait à lâadministration fiscale, soit à lâinternational via la délocalisation des bénéfices, soit dans le temps via lâaccumulation de bénéfices non distribués (